Le Yasukuni-jinja est un sanctuaire shinto au centre de controverses internationales entre le Japon et ses voisins coréens et chinois. Il est dédié aux personnes mortes au combat en servant l’empereur du Japon au cours des différents conflits de 1867 à 1951. Cela inclut des civils en service et des fonctionnaires du gouvernement.
Le sanctuaire est censé accueillir les âmes réelles des morts en tant que kami (« esprits/âmes »). Il est de plus, pour tradition, que tout acte mauvais ou immoral commis par le défunt est pardonné lors de l’entrée au sanctuaire.
Ces cérémonies sont strictement religieuses depuis la séparation du shintoïsme d’État et du gouvernement japonais. Les prêtres du sanctuaire ont une indépendance religieuse totale pour décider du choix de l’entrée des défunts.
La consécration est permanente et irréversible.
En raison de la vénération de criminels de guerre condamnés par le tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient et de l’approche nationaliste du musée militaire Yūshūkan, le Yasukuni-jinja et le gouvernement japonais sont critiqués par les deux Chines (continentale et Taïwan) et Corées (Corée du Nord et Corée du Sud) comme étant révisionnistes vis-à-vis des événements de la Seconde Guerre mondiale.
Sur les 2 466 532 personnes répertoriées dans le Livre des âmes du sanctuaire, 1 068 ont été condamnées pour crimes de guerre par un tribunal d’après 1945. Parmi eux, 14 sont considérés comme des criminels de guerre de classe A (« crimes contre la paix »)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverses_sur_le_sanctuaire_Yasukuni
El santuario Yasukuni en Tokio es el lugar donde se honra a los caídos por Japón en sus guerras y es una fuente de controversia constante por su relación con el nacionalismo japonés.
El santuario genera grandes tensiones entre Japón y sus vecinos China y Corea del Sur e incluso ocasiona tensiones dentro de la propia sociedad japonesa, especialmente el día 15 de agosto de cada año, cuando se conmemora el aniversario de la rendición de Japón en la Segunda Guerra Mundial y el Yasukuni se convierte en el santuario más famoso de todo el país.
Aunque este santuario se creó en 1869 para honrar a los caídos por la parte del gobierno central en el conflicto que enfrentó a las fuerzas del emperador Meiji contra los partidarios del shōgun y aunque hay 2,5 millones de soldados fallecidos que son honrados allí, la inclusión de 14 criminales de clase A de la Segunda Guerra Mundial en 1978 causó que el propio emperador dejara de visitar el santuario y que el santuario pasara a ocupar la primera página de medios de comunicación.
https://japonismo.com/blog/controversia-santuario-yasukuni-tokio
The Yasukuni Shrine is tucked away off a bustling Tokyo street, a stone’s throw away from the Imperial Palace at the center of the city. In the grounds around its palatial Shinto-style architecture lie a series of shrines commemorating the millions of people who died in the internal struggles that created modern Japan as we know it today.
Passive visitors of the Shrine can easily miss its significance. From an outside perspective, the shrine is simply a symbol of the intersection between Japan’s military prowess and its traditional values.
But with an understanding of Japan’s history during World War II, the shrine takes on a more nefarious undertone.
https://bpr.berkeley.edu/2018/04/12/yasukuni-shrine-more-than-just-honoring-the-dead/
Merci pour cet article. Le gouvernement japonais est suspecté de ne pas exercer les pressions nécessaires ?
Bonsoir, d’après ce que j’ai compris c’est plutôt un positionnement consensuel….