Cette rencontre du 31/01/2020 n’est pas un colloque comme les autres. Destinée à un large public, elle souhaite contribuer à la mobilisation en faveur de la libération de Fariba Adelkhah et de Roland Marchal en sensibilisant aux divers enjeux que soulève leur détention. Elle entend notamment nourrir la réflexion sur les prisonniers et les otages, d’un point de vue politique, juridique et éthique.
Le sort de Jalal Rohollanejad détenu à la Santé et réclamé par les États-Unis est désormais entre les mains du Premier ministre.
Le sort de l’ingénieur iranien pourrait être lié à celui des deux chercheurs français, Fariba Adelkhah et son compagnon Roland Marchal, détenus depuis juin dernier à Téhéran. La semaine dernière -le 3 mars-, la justice iranienne a tenu la première audience de leur procès, mais la séance a été immédiatement reportée.
Mardi, un collectif d’amis des chercheurs en a appelé au guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, le numéro un du régime qui a la haute main sur l’appareil judiciaire révolutionnaire iranien. L’état de santé de Mme Adelkhah et de M. Marchal se serait détérioré et l’épidémie de coronavirus constitue une autre menace dans un pays parmi les plus touchés. Mardi, en raison de l’épidémie, les autorités iraniennes ont décidé la libération de 70.000 prisonniers.